16.5.11

Lettre a mon Maître

Oh mon Dieu, mon âme est asséché, mon esprit erre dans le désert de la séparation, cette autre âme qui croise mon chemin me rappelle tes signes, conscient de la miséricorde et de l’incompréhensible amour que tu me porte, je me hâte vers celui qui couvre le monde des hommes de son humilité et qui fait gémir le cœur des juste par sa servitude a nul autre pareil. Ô toi, mon inaccessible, tu a fait de mon ciel un spectacle qui illumine mon cœur pour l’éternité, cette Aube a Shiraz, puis ce Zénith dans la jardin du Paradis et cette lune brillante et protectrice. Mes yeux souhaiterais ne jamais se fermer pour pouvoir contempler éternellement ces astres de pure lumière. Ô toi dont la justice m’est étrangère, dont la magnanimité est insondable, je te prie de ne pas regarder mes actes, mais de considéré ton immense bonté. Ô toi, Abdu’l-Baha, je Te parle en esprit, je me confie a Toi, nuit et jours, je me tourne vers Toi qui est notre seigneur, je guette Ton sourire et espère Ton regard affectueux, mon cœur est rempli de Ton amour et mon âme aspire a être sanctifié des limitations qui m’empêche d’être proche de Toi. Faire comme Toi, parler comme Toi, être comme Toi, ceci m’est bien impossible mais je m’y efforcerai de toute la force de mon amour. Ô Maitre, entend-Tu mes supplications, entend-Tu tout ceux qui on renié celui qui est le dessin de Dieu, entend-Tu mes pleurs, mes gémissements, mes larmes ? Je suis fatigué d’être sur cette terre Ô mon Maitre, et le monde est fatigué de me porter. Tu a vécu si longtemps sur ce monde et moi ma vrai vie a commencé il y a trios ans et je suis déjà fatigué de moi-même, de mes échec, de ma faiblesse et de l’éloignement entre Toi et moi, misérable créature. Maitre, Ô Maitre, apprend à ton enfant a marcher, puis a courir sur le chemin pierreux de Dieu, soutient je t’en supplie ton enfant pour qu’il suive la route que Tu lui a tracé, la route du sacrifice, de la souffrance heureuse, la route du bon plaisir de Dieu. Ô mon Maitre, apprend moi par-dessus tout a me soumettre a la volonté de Dieu comme tu t’est soumis. Ô comme Tu est parfait, Ô comme Tu est saint. Mon cœur est gorgé de sang pour ce que mes mains on perpétré, ma voix se brise quand j’essai de rendre compte de l’inconnaissable. Je suis indigne, Ô Maitre tellement indigne. Pourtant Tu est avec moi, ma seule espérance est de vivre dans ton cœur, ta présence en mon esprit, ton modèle me guide, mon amour a ton égard est extrême mais n’est qu’une goute car si je t’aimais vraiment je te servirais d’une meilleure façon. Aide moi a t’aimer correctement Ô mon Maitre. Dans les heures d’épreuves, je sent Ta présence bienveillante a mes cotés et je sent que les vicissitudes de se monde se change en douceur, car elle sont sur le chemin de Dieu. Ô toi, Plus Grande Branche, je ne suis que simple argile loin, très loin de cette arbre et de cette racine antique, dispense ton ombre sur ton serviteur éloigné et nourrit le, je t’en supplie de la sève de ton amour, de cette force dynamique et mystique qu’est l’alliance.